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Qu’est-ce que le Programme d'études cliniques?
Orienté par l’enseignement de Jacques Lacan, le Programme d'études cliniques vise dans ses objectifs l'enseignement de la psychanalyse, tant théorique que clinique.
Le Programme d'études cliniques s’adresse à des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, en formation, des soignants ou des intervenants en « santé mentale », ainsi qu’à des analysants, qui décident d’orienter leur pratique à partir de la psychanalyse.
Le Programme d'études cliniques s'inscrit dans l'espace de l'Institut du Champ Freudien et de l'Association UFORCA, rattachée à l'Union pour la Formation Continue en Clinique Analytique pour l'Université Populaire Jacques Lacan (UPJL). De nombreux programmes, antennes et sections cliniques dans plusieurs pays du monde en font partie. Voir le communiqué suivant :
http://www.amp-nls.org/page/fr/49/nls-messager/0/2013-2014/1493
Les activités ont lieu de septembre à juin de chaque année.
Admission
Sur dossier et entretien préalable.
Au-delà de tout critère administratif, les admissions sont prononcées au un par un après un entretien du candidat avec un des responsables du Programme d'études cliniques.
Pour faire la demande, il est nécessaire d’avoir un diplôme de niveau universitaire ou en cours d'acquisition.
Il n’y a pas de limite d’âge pour solliciter l’admission.
La demande d’admission doit être adressée, avec lettre de motivation et curriculum vitae, avant le 18 septembre 2017, à Anne Béraud :
anne.beraud@pontfreudien.org
Une attestation de participation au programme sera remise aux participants s’ils ont rempli les conditions exigées (d'avoir participé à la totalité du programme).
La participation au Programme d'études cliniques n’autorise pas la pratique psychanalytique et ne confère pas un titre de psychanalyste.
Tarif d'inscription
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Régulier : 490$
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Étudiants : 290$
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Membres de NLS-Qc : 290$
Ces tarifs comprennent l'inscription à l'ensemble des activités incluses dans le Programme d'études cliniques.
Chèque à faire à l'ordre de NLS-Québec et à envoyer à :
Benjamin Mortagne
522 1e avenue,
Montréal, QC, H4G 2V5
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Programme pour l’année 2017-2018
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Séminaire théorique : La clinique des névroses
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Rencontres cliniques avec patients
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Séminaire mensuel organisé par le Pont Freudien
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Les deux rencontres annuelles du Pont Freudien
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Journées d’étude de NLS-Qc
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La matinée des cartels
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1. Séminaire : La clinique des névroses
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Durée : 2 ans.
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Description
Étude du Séminaire IV La relation d'objet, de Jacques Lacan.
En 1956-57, Lacan tient son séminaire sous un titre paradoxal : La relation d’objet, terme alors très en vogue chez les post-freudiens anglo-saxons et qu’il ne va cesser de critiquer.
Lacan annonce dès la première leçon qu’il faut compléter son titre d’une deuxième partie : et les structures freudiennes. C’est donc avec l’hypothèse structuraliste de l’inconscient que Lacan s’avance contre les tenants de la relation d’objet en en déduisant : il n’y a de relation qu’au manque d’objet.
C’est la fonction de la castration qui organise le rapport du sujet à l’objet sous le mode du manque. Cette fonction objecte à la considération que la relation à l’objet est une adaptation du moi à la réalité.
Il s'agit de la poursuite par Lacan de l'élaboration de la fonction paternelle par la métaphore. L’année précédente, à partir des psychoses, il avait montré les conséquences de l’échec de la métaphore paternelle en la nommant forclusion, et cette fois il aborde les limites de cette métaphore paternelle par la clinique de la phobie principalement. Le cas du Petit Hans, avec sa phobie du cheval, sera examiné en détail. Nous verrons que la castration a "tout autant de rapport avec la mère qu'avec le père".
La figure de la mère devient centrale dans ce Séminaire. Ce n’est pas la mère qui donne les soins à l’enfant, mais c’est la mère en tant que femme sexuée, cherchant dans l’enfant la réponse à son manque phallique. L’enfant tente de répondre à ce manque en s'identifiant au phallus imaginaire, mais son insuffisance rend bien vite la mère inquiétante voire terrifiante ; c’est la mère « inassouvie » (titre du chapitre XI), dont la demande illimitée montre la carence du père, et ouvrant la voie au fantasme d'être dévoré. Cet abord implique que l’objet soit à considérer dans son lien au phallus, en tant qu’il le relie au manque et qu’il en sexualise la signification.
Si ce séminaire met en valeur la puissance de la mère, c’est aussi pour montrer que la fonction paternelle ne se réduit pas du tout à la personne du père, carent de structure, ce qui implique une multitude de possibilités de suppléance du père. Ici la fonction de suppléance est reconnue au signifiant de la phobie, mais aussi à la grand-mère paternelle qui fait la loi dans la famille, dans une dérivation féminine du Nom-du-Père.
Ce Séminaire est toujours d'une grande actualité, spécialement pour qui travaille avec des enfants. Les nombreuses références à des cas le rendent très enseignant sur le plan clinique.
Pour travailler ce Séminaire IV, une formule de travail est proposée, où il est attendu que le participant y mette du sien dans un travail de cartel.
Un cartel est un petit groupe de travail qui permet une élaboration soutenue et qui possède une structure et un mode de fonctionnement propre. Un cartel est composé de quatre personnes et d'un Plus-Un, davantage expérimenté, dont la fonction est d’assurer le fonctionnement du cartel à partir du travail de chacun et d’interpréter les effets imaginaires du groupe. La durée du cartel est d'un an ou deux ans maximum.
Ainsi, les participants se réuniront en cartels et travailleront le Séminaire IV dans chacun des cartels.
La constitution des cartels se fera par tirage au sort. Les cartels en cours restent constitués comme tel et poursuivent leur travail. De nouveaux cartels seront constitués.
Le travail sera réalisé en deux temps :
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Dans un premier temps, les cartels traiteront des chapitres du Séminaire IV pendant leurs rencontres.
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Dans le second temps, un enseignant donnera un séminaire pour capitonner (articuler) les chapitres travaillés dans les cartels.
Pour rendre ce séminaire avec l’enseignant plus opérant, les participants enverront préalablement les questions surgies lors de leur travail dans le cartel.
La fréquence des rencontres des cartels reste à la discrétion de chaque cartel.
Lors d'une année, il y aura trois rencontres avec un enseignant.
Dates :
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mercredi 13 décembre 2017 à 19h ;
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mercredi 21 mars 2018 à 19h ;
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mercredi 6 juin 2018 à 19h.
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2- Rencontres cliniques avec patients
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Fréquence : 3 fois dans l'année.
La « présentation de malades » a été au principe même de la formation, depuis le milieu du 19ème siècle, de générations successives de psychiatres et d’infirmiers, puis plus tard de psychologues et de psychanalystes, mais aussi de travailleurs sociaux, bref, de tous ceux que leur fonction destinait à soigner à l’hôpital, comme à accompagner hors de l’hôpital, les « malades mentaux ».
La « présentation de malades » est donc une pratique psychiatrique très ancienne et précieuse, particulièrement à l’école française. Elle est associée au tableau d'André Brouillet, Une leçon clinique du Dr Charcot à la Salpêtrière.
Traditionnellement, cette activité appartenait au strict champ psychiatrique, mais depuis les années 60, elle a été réintroduite par Jacques Lacan, avec les présentations de malades qu’il menait à l’hôpital Ste Anne à Paris. Elle est devenue un instrument du travail psychothérapique à l’hôpital, mais aussi de formation des psychanalystes dans le cadre des Programmes, Antennes et Sections cliniques créés sous les auspices du Département de psychanalyse de Paris VIII.
Dans le moment actuel, notamment en Amérique du Nord, on peut constater un certain déclin de la méthode clinique, dans une psychiatrie qui vise plus une définition de la maladie mentale à partir de l’application d’une série d’échelles qu’une référence formelle à la singularité du cas. Il y a donc une perte de référence à la clinique, tant dans la formation que dans la recherche et dans la pratique, qui se trouve de plus en plus réduite autour d’une nosologie limitée à des constellations syndromiques d’items co-occurents, propres aux classifications a-théoriques contemporaines.
Le Programme d'études cliniques vise à maintenir vivante la clinique psychanalytique qui se trouve de plus en plus effacée de la psychiatrie, de la psychologie et du champ de la santé mentale. Il ne s’agit donc pas d’une question d’École, mais bien plutôt du souci de soutenir un type d’approche thérapeutique qui reste tout à fait légitime pour la compréhension de la maladie mentale.
La démarche est la suivante. Une équipe soignante propose à un psychanalyste de rencontrer un patient, en présence même de l'équipe et des participants au Programme d'études cliniques. Qu’attendre de cette rencontre ? Pour le patient, c’est une occasion de venir témoigner de ce qui, pour lui, est « impossible à supporter ». Pour l’équipe soignante, des éclairages nouveaux peuvent être apportés sur certaines butées que rencontre la prise en charge. De même, des questions concernant les modalités de la stratégie thérapeutique sont soulevées.
Pour les participants au Programme d'études cliniques, il s’agit de se faire enseigner par les propos du patient à partir des inventions qu’il propose, et pas seulement dans une perspective de vérification, tout en cherchant cependant à repérer au plus près la structure clinique et le diagnostic. Il s'agit donc d'obtenir, à partir des questions du clinicien et du discours du patient, les éléments qui concernent la structure du sujet, au-delà de la phénoménologie.
Cette activité fait partie de la formation clinique.
Une discussion sur la rencontre clinique avec le patient a lieu la semaine suivant la projection. Elle permet d'approfondir l'élaboration du cas et de soulever les questions de la clinique différentielle.
Les rencontres cliniques avec des patients du Programme d'études cliniques s'appuient sur des vidéos enregistrées à Paris, à l’hôpital du Val-de-Grâce, lors d'entretiens réalisés par Guy Briole.
Guy Briole est psychanalyste, psychiatre et Professeur à l'hôpital du Val-de-Grâce (ancien directeur de l'École de Médecine du Val-de-Grâce) à Paris. Il est membre de l'École de la Cause Freudienne (ECF) dont il a été le Président (1997-98), de la Escuela Lacaniana de Psicoanálisis (ELP) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Il enseigne au département de psychanalyse de l'université Paris VIII. Il fut le coordonnateur de la Red assistencial à Madrid lors des attentats du 11 mars 2004. Il a publié plusieurs ouvrages et il est l'auteur de plus de 500 articles.
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Une soirée est réservée à la projection du film de la rencontre avec patient ; et la semaine suivante ou celle d'après, une soirée est réservée à la discussion clinique.
Fréquence : 3 fois dans l'année.
Dates :
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mercredi 1er novembre 2017 à 18h30.
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mercredi 24 janvier 2018 à 18h30.
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mercredi 25 avril 2018 à 18h30.
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3- Séminaire mensuel
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Fréquence : mensuel.
Durée : un an.
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Cette année le séminaire mensuel portera sur la lecture du Séminaire XIV de Jacques LACAN : La logique du fantasme.
Jacques Lacan, Le Séminaire XIV La logique du fantasme (1966-67), inédit.
http://staferla.free.fr/S14/S14%20LOGIQUE.pdf
Pour plus d’informations, consultez le site web : http://pontfreudien.org/seminaires
Les mercredis de 19h à 21h :
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27 septembre 2017 : leçon 1 du 16 novembre 1966 - Anne Béraud.
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18 octobre 2017 : leçon 2 du 23 novembre 1966 - Ruzanna Hakobyan.
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15 novembre 2017 : leçon 4 du 30 novembre 1966 - Pierre Lafrenière.
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6 décembre 2017 : leçon 5 du 7 décembre 1966 - Fernando Rosa.
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10 janvier 2018 : leçon 6 du 14 décembre 1966 - Fernando Rosa.
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7 février 2018 : leçon 7 du 11 janvier 1967 - Pierre Lafrenière.
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14 mars 2018 : leçon 8 du 18 janvier 1967 - Ruzanna Hakobyan.
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18 avril 2018 : leçon 9 du 25 janvier 1967 Mercedes Rouault.
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9 mai 2018 : leçon 10 du 1er février 1967- Mercedes Rouault.
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30 mai 2018 : leçon 12 du 22 février 1967 - Anne Béraud.
La leçon 3 du 30 novembre 1966 sera commentée par l'invitée du Pont Freudien : Catherine Lacaze-Paule, le 29 octobre 2017.
La leçon 11 du 15 février 1966 sera commentée par l'invitée du Pont Freudien : Marie-Hélene Brousse, le 13 mai 2018.
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4- Rencontres du Pont Freudien
Fréquence : deux soirs et deux fins de semaine
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45ème rencontre : 27, 28, 29 octobre 2017 avec Catherine LACAZE-PAULE : « Rien ne force à jouir, sauf le surmoi… ».
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Conférence : vendredi 27 octobre 2017 à 19h30 : « Politique et psychanalyse ».
Ce que le cas de Thomas Woodrow Wilson nous apprend du monde d’hier et de… demain.
La politique est affaire d’être parlant. Pour Freud, le « malaise dans la civilisation » ne relève pas tant des exigences de la civilisation que de la satisfaction du surmoi. Le cas de T.W. Wilson, 28e président des États Unis, interroge sur le nouage entre fonction paternelle et injonction du surmoi, l’individuel et le collectif, la religion et la politique, la chute des idéaux et le discours capitaliste. Qu’est-ce que ce cas et les vieux semblants qui l’entourent peuvent nous apprendre de la « logique collective » et de la politique dans le nouveau monde, en tant que « Le maître de demain, c’est dès aujourd’hui qu’il commande » (Jacques Lacan) ?
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Séminaire théorique : samedi 28 octobre de 9h30 à 13h : « Rien ne force à jouir, sauf le surmoi… ».
« Rien ne force à jouir, sauf le surmoi… » Jacques Lacan, Séminaire livre XX, Encore, Ed. du seuil , p. 10.
L’étude du concept de surmoi peut nous enseigner sur ses incidences dans la subjectivité contemporaine et sur le collectif. En effet, si l’on considère avec J. Lacan, que « Le collectif n’est rien que le sujet de l’individuel », nous pourrons envisager les conséquences dans la vie politique et sociale des effets du surmoi, coupés ou non des idéaux, liés ou non aux objets de la science. Ceci devrait pouvoir éclairer l’assertion de Jacques-Alain Miller qui indique que « la pulsion de mort, c’est la pulsion du surmoi. » Nous étudierons les conséquences du surmoi dans la politique et nous nous demanderons que serait une politique avisée de ce qu’est le surmoi.
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Séminaire clinique : samedi 28 octobre de 14h30 à 17h : exposé de deux cas cliniques par Fernando Rosa et un autre clinicien, commentés par C. Lacaze-Paule.
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Séminaire de lecture : dimanche 29 octobre de 10h à 13h : Leçon 3 du 30 novembre 1966 du Séminaire XIV La logique du fantasme, de Jacques Lacan.
Jacques Lacan, Séminaire XIV La logique du fantasme, (1966-67), inédit :
http://staferla.free.fr/S14/S14%20LOGIQUE.pdf
Catherine LACAZE-PAULE commentera la leçon 3 du 30 novembre 1966.
46ème rencontre : 11, 12, 13 mai 2018 avec Marie-Hélène BROUSSE : Sur la question de la virilité.
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Conférence : vendredi 11 mai 2018 à 19h30 :
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Séminaire théorique : samedi 12 mai de 9h30 à 13h :
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Séminaire clinique : samedi 12 mai de 14h30 à 17h.
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Séminaire de lecture : dimanche 13 mai de 10h à 13h : Leçon 3 du 30 novembre 1966 du Séminaire XIV La logique du fantasme, de Jacques Lacan.
Jacques Lacan, Séminaire XIV La logique du fantasme, (1966-67), inédit :
http://staferla.free.fr/S14/S14%20LOGIQUE.pdf
Marie-Hélène BROUSSE commentera la leçon 11 du 15 février 1967.
Programme complet à venir.
Pour plus d’informations, consultez le site web : http://pontfreudien.org/
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5- Journées d’étude de NLS-Québec
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Date : Samedi 21 et dimanche 22 avril 2018.
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Journées d'étude théorico-clinique : thème à venir.
Samedi 21 avril 2018 : 9h30-17h30.
Dimanche 22 avril 2018 : 9h30-13h30.
5 présentations de cas cliniques, des cas en analyse, des cas rencontrés en institution, seront discutés.
Des exposés théoriques.
Invités : Guy BRIOLE et Marta SERRA, AE (Analyste de l'École).
Pour plus d’informations, consultez le site web : http://nls-quebec.org/
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6- Matinée des cartels
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Date : Samedi 30 septembre 2017 de 9h30 à 12h30.
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Matinée qui constitue le point d'orgue du travail en cartel, puisque c'est le lieu où sont exposés les travaux des cartellisants.
À chaque rentrée du mois de septembre, une matinée des cartels a lieu.
Pour plus d’informations, consultez : http://nls-quebec.org
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Les enseignants :
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Anne Béraud. Psychanalyste à Montréal. Membre de la New Lacanian School (NLS) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). DESS de psychologie clinique et psychopathologie à l'Université Paris X. Co-fondatrice du Pont Freudien et Vice-Présidente de NLS-Québec. Enseignante dans le cadre des séminaires mensuels du Pont Freudien. Auteure de plus d'une trentaine d'articles publiés dans six langues et participation aux livres Du mariage et des psychanalystes, Éd. Navarin le Champ freudien / La règle du jeu, 2013 ; Entrées dans la psychose, sous la direction d'Hervé Castanet, Ed. Anthropos / Economica, Paris, 2017.
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Ruzanna Hakobyan. Psychanalyste à Montréal. Membre de la New Lacanian School (NLS) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Présidente de NLS-Québec. Enseignante dans le cadre des séminaires mensuels du Pont Freudien. Auteure de plusieurs articles.
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Mercedes Rouault. Psychiatre. Psychanalyste. DEA de psychanalyse à l'Université Paris 8. Ancienne enseignante au CID (Centro de Investigación y Docencia) de la NEL (Nueva Escuela Lacaniana) à Caracas et à Bogota. Enseignante dans le cadre des séminaires mensuels du Pont Freudien.
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Les enseignants invités :
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Catherine Lacaze-Paule. Psychanalyste à Bordeaux (France) (AME). Analyste Membre de l'École de la Cause Freudienne (ECF) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). DESS de de psychologie clinique et psychopathologie à l'Université Toulouse le Mirail ; DEA concept et clinique psychanalytique au département de Psychanalyse de l'Université Paris 8. Enseignante à la Section clinique de Bordeaux. Présidente du CPCT-Aquitaine (Centre Psychanalytique de Consultations et de Traitement). Participation aux livres Genre ! L'essentiel pour comprendre. Ses concepts, son vocabulaire et ses auteurs, Direction : A. Alessandrin et B. Esteve-Bellebeau ; Du mariage et des psychanalystes, Éd. Navarin le Champ freudien / La règle du jeu, 2013 ; Le psychologue en service de médecine, Éd. Masson 2008 ; L’anti livre noir de la psychanalyse, Éd. du seuil ; auteure d’articles dans Uforca et la revue Mental sur la douleur et sur le mal de dos.
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Marie-Hélène Brousse. Psychanalyste à Paris (AME). Analyste Membre de l'École de la Cause Freudienne (ECF), de la New Lacanian School (NLS) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Maître de conférences à l'Université Paris 8, enseignante à la Section clinique de Paris-Ile-de-France, Agrégée de Philosophie, doctorat de psychanalyse de l'Université Paris 8, DESS de psychologie clinique et pathologique de l'Université Rennes 2. Auteure de nombreux articles et participation à de nombreux livres. Directrice de la revue anglophone The Lacanian Review : http://www.thelacanianreviews.com/
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Guy Briole. Psychanalyste à Paris (AME). Analyste Membre de l'École de la Cause Freudienne (ECF) dont il a été le Président (1997-98), de la Escuela Lacaniana de Psicoanálisis (ELP) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). AE (Analyste de l'École) de 2010 à 2013. Psychiatre et Professeur à l'hôpital du Val-de-Grâce (directeur de l'École de Médecine du Val-de-Grâce). Enseignant au département de psychanalyse de l'Université Paris 8. Il fut le coordonnateur de la Red assistencial à Madrid lors des attentats du 11 mars 2004. Auteur de plusieurs ouvrages et de plus de 500 articles.
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Marta Serra. Psychanalyste à Barcelone (Espagne) (AME). AE (Analyste de l'École) de l'ELP : 2017-2020. Analyste Membre de la Escuela Lacaniana de Psicoanálisis (ELP) et de l'Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Psychologue. Collaboratrice de l'Institut du Champ freudien à Barcelone. Enseignante dans un Cours d'enseignement universitaire privé sur la théorie de Lacan. Travaille également dans une Institution pour enfants psychotiques et autistes.
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Prologue de Guitrancourt
par Jacques-Alain Miller
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« Nulle part au monde il n’y a de diplôme de psychanalyste. Et non pas par hasard, ou par inadvertance, mais pour des raisons qui tiennent à l’essence de ce qu’est la psychanalyse.
On ne voit pas ce que serait l’épreuve de capacité qui déciderait du psychanalyste, alors que l’exercice de la psychanalyse est d’ordre privé, réservé à la confidence que fait le patient à un analyste du plus intime de sa cogitation.
Admettons que l’analyste y réponde par une opération, qui est l’interprétation, et qui porte sur ce que l’on appelle l’inconscient. Cette opération ne pourrait-elle faire la matière de l’épreuve? – d’autant que l’interprétation n’est pas l’apanage de la psychanalyse, que toute critique des textes, des documents, des inscriptions, l’emploie aussi bien. Mais l’inconscient freudien n’est constitué que dans la relation de parole que j’ai dite, ne peut être homologué en dehors d’elle, et l’interprétation psychanalytique n’est pas probante en elle-même, mais par les effets, imprévisibles, qu’elle suscite chez celui qui la reçoit, et dans le cadre de cette relation même. On n’en sort pas.
Il en résulte que c’est l’analysant qui, seul, devrait être reçu pour attester la capacité de l’analyste –, si son témoignage n’était faussé par l’effet de transfert, qui s’installe aisément d’emblée. Cela fait déjà voir que le seul témoignage recevable, le seul à donner quelque assurance concernant le travail qui s’est fait, serait celui d’un analysant après transfert, mais qui voudrait encore servir la cause de la psychanalyse.
Ce que je désigne là comme le témoignage de l’analysant est le nucleus de l’enseignement de la psychanalyse, pour autant que celui-ci réponde à la question de savoir ce qui peut se transmettre au public d’une expérience essentiellement privée.
Ce témoignage, Jacques Lacan l’a établi, sous le nom de la passe (1967); à cet enseignement, il a donné son idéal, le mathème[1] (1974). De l’une à l’autre, il y a toute une gradation : le témoignage de la passe, encore tout grevé de la particularité du sujet, est confiné à un cercle restreint, interne au groupe analytique; l’enseignement du mathème, qui doit être démonstratif, est pour tous – et c’est là que la psychanalyse rencontre l’Université.
L’expérience se poursuit en France, à Paris, depuis quatorze ans. Elle est à l’origine de la création de plusieurs Sections cliniques en France et en Europe.
Il me faut dire clairement ce que cet enseignement est, et ce qu’il n’est pas.
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Il est universitaire; il est systématique et gradué; il est dispensé par des responsables qualifiés; il est sanctionné par des diplômes.
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Il n’est pas habilitant quant à l’exercice de la psychanalyse.
L’impératif formulé par Freud qu’un analyste soit analysé, a été non seulement confirmé par Lacan, mais radicalisé par la thèse selon laquelle une analyse n’a pas d’autre fin que la production d’un analyste. La transgression de cette éthique se paie cher – et à tous les coups, du côté de celui qui la commet.
Que ce soit à Paris, à Bruxelles ou à Barcelone, que ses modalités soient étatiques ou privées, il est d’orientation lacanienne. Ceux qui le reçoivent sont définis comme des participants : ce terme est préféré à celui d’étudiant, pour souligner le haut degré d’initiative qui leur est donné – le travail à fournir ne leur sera pas extorqué : il dépend d’eux; il sera guidé, et évalué.
Il n’y a pas de paradoxe à poser que les exigences les plus strictes portent sur ceux qui s’essayent à une fonction enseignante dans le Champ freudien sans précédent dans son genre : puisque le savoir, s’il prend son autorité de sa cohérence, ne trouve sa vérité que dans l’inconscient, c’est-à-dire d’un savoir où il n’y a personne pour dire « je sais », ce qui se traduit par ceci, qu’on ne dispense un enseignement qu’à condition de le soutenir d’une élaboration inédite, si modeste soit-elle.
On commence, en Espagne comme en Belgique, par la partie clinique de cet enseignement.
La clinique n’est pas une science, c’est-à-dire un savoir qui se démontre; c’est un savoir empirique, inséparable de l’histoire des idées. En l’enseignant, nous ne faisons pas que suppléer aux défaillances d’une psychiatrie à qui le progrès de la chimie fait souvent négliger son trésor classique; nous y introduisons aussi un élément de certitude (le mathème de l’Hystérie).
Les présentations de malades viendront demain étoffer cet enseignement. Le domaine dit en France des études approfondies, et dont le ressort est la rédaction d’une thèse de doctorat, s’ajoutera plus tard. Conformément à ce qui fut jadis sous la direction de Lacan, nous procéderons pas à pas. »
Jacques-Alain Miller, 15 août 1988.
[1] Du grec mathema, ce qui s’apprend. |
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